Centre spatial universitaire de Grenoble

L'objectif de la charge utile ThingSat-2 est de tester des schémas de communication basés sur la technologie LoRa entre le satellite et l'infrastructure au sol du CSUG, en mettant l'accent sur les applications IOT. Cette nouvelle mission intègrera de nombreuses innovations technologiques, sur la plateforme satellitaire et sur la charge utile.

Lors de la mission précédente, le nanosatellite STORK-1 (qui intégrait la charge utile du CSUG : ThingSat-1), a connu des difficultés inattendues qui ont entraîné la perte de contact entre le satellite et la station au sol. L'éruption solaire qui a culminé autour du 15 décembre 2022 pourrait être à l'origine de la perte de communication. Après plus de 2 mois d’absence de contact avec le satellite et de nombreuses tentatives pour résoudre le problème, l’équipe opérationnelle de SatRev a pris la décision d'interrompre la mission.

SatRev s’engage à prendre en charge une partie des coûts de la nouvelle mission sous la forme d'un parrainage pour le CSUG. Cette nouvelle mission offre à SatRev et au CSUG une occasion de créer de nouvelles opportunités pour la collecte et l'analyse de données, grâce à l’intégration dans la charge utile ThingSat-2 du système de communication LoRa, qui a le potentiel de révolutionner les applications IOT. Air Liquide, mécène historique du CSUG, continue également de soutenir ce projet pour aider aux tests d’IOT en milieux isolés.

La date de lancement du satellite intégrant ThingSat-2 est prévue pour octobre 2024. Le CSUG et SatRev sont fiers de participer à une missions spatiale ambitieuse ayant pour objectif d’offrir de réels bénéfices scientifiques, économiques et sociétaux.

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À propos 

ThingSat-1 est le deuxième projet de nano-satellite du centre spatial Universitaire de Grenoble, mis en orbite en janvier 2022. Développé en un temps très court (1 an) l’instrument (ou charge utile) ThingSat a été embarqué à bord d’un nano-satellite partagé (STORK) développé par la société SatRevolution et placé sur une orbite polaire à une altitude d’environ 500 km.
Son objectif ?
Connecter par satellite, à très faible coût énergétique, des objets « connectés » en zones isolées (zones polaires, océans, déserts, forêts tropicales etc.) pour de nombreux cas d’usages tels que la surveillance du climat et des espaces sensibles, la prévention des risques naturels ou pour les entreprises ayant des flottes d’objets très dispersés.

Lexique 

• Nanosatellite
• Payload (charge utile) : élément permettant au nanosatellite de mener à bien sa mission scientifique
• Plateforme : permet de transporter la charge utile et de l’alimenter en énergie